Le ministère de l’Intérieur a proposé de compléter la réglementation sur les mesures disciplinaires à l’encontre des fonctionnaires retraités.

vov.vn February 26, 2020 08:17

Un projet de décret du ministère de l'Intérieur complète les principes de traitement de la discipline administrative à l'encontre des retraités qui commettent des infractions pendant leur temps de travail.

Sur la base des dispositions de la loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi sur les cadres, les fonctionnaires et la loi sur les employés publics (loi n° 52/2019/QH14) adoptée par la 14e Assemblée nationale lors de la 8e session, le ministère de l'Intérieur a rédigé une soumission et un projet de décret du gouvernement réglementant les mesures disciplinaires à l'encontre des cadres, des fonctionnaires et des employés publics.

Photo d'illustration.

Cependant, des divergences d'opinions subsistaient lors de la rédaction du décret. Plus précisément, la loi de 2008 sur les cadres et les fonctionnaires prévoit quatre formes de discipline pour les cadres : la réprimande, l'avertissement, la révocation et la destitution.

Cependant, à l’heure actuelle, dans les documents juridiques relatifs à l’appareil organisationnel (tels que la loi sur l’organisation de l’Assemblée nationale, la loi sur l’organisation du gouvernement local), il n’existe que des réglementations sur le licenciement, mais aucune réglementation sur les violations, les procédures et les mesures disciplinaires pour les cas de réprimande, d’avertissement et de licenciement, en particulier pour les cadres au niveau des communes.

Cela crée un vide juridique, ce qui entraîne des difficultés dans le traitement des mesures disciplinaires contre les fonctionnaires, et ne permet pas de garantir le principe de traitement strict des violations, ni le principe selon lequel les mesures disciplinaires du Parti ne remplacent pas les mesures disciplinaires administratives.

En ce qui concerne cette question, le ministère de l'Intérieur a convenu d'ajouter des réglementations sur le traitement des fonctionnaires dans le décret pour résoudre les difficultés découlant de la mise en œuvre pratique ; en même temps, il vise également à mettre en œuvre correctement les directives du gouvernement et du Premier ministre.

Règlement complémentaire sur les mesures disciplinaires à l'encontre des fonctionnaires retraités

Concernant la méthode de réglementation, deux avis divergent actuellement. Le premier propose de réglementer uniquement l'application des dispositions de ce décret pour traiter les sanctions disciplinaires dans les cas où des fonctionnaires ont commis des infractions non encore réglementées par la loi et les règlements, sans ajouter de réglementation sur les infractions, les formes de sanctions disciplinaires et les procédures de traitement des sanctions disciplinaires visant spécifiquement les fonctionnaires.

Actuellement, la réglementation ne concerne que les cadres permanents occupant des postes et des fonctions électives au sein des organismes d'État (Assemblée nationale, Conseils populaires à tous les niveaux). Les cadres travaillant dans les organismes du Parti, du Front de la Patrie et des organisations sociopolitiques ne rencontrent aucune difficulté.

Par conséquent, si l'on ajoute des règles distinctes pour les fonctionnaires des organes élus, la discipline du personnel sera divisée en deux mécanismes distincts. La loi sur l'organisation de l'appareil administratif prévoit également des règles distinctes pour les formes de révocation des fonctionnaires élus ; si elles sont stipulées dans ce décret, il sera difficile d'en garantir la cohérence.

De plus, les titulaires de fonctions électives à temps plein étant tous membres du parti, les règles de discipline du parti seront généralement appliquées en premier, puis par le gouvernement. À ce moment-là, une forme de discipline du parti sera instaurée, ainsi qu'une décision de l'autorité compétente, et la discipline administrative devra être simple en termes d'ordre et de procédure.

Le deuxième type d’avis suggère de préciser le contenu des mesures disciplinaires (y compris les violations, l’ordre, les procédures applicables et l’autorité applicable) pour tous les fonctionnaires qui commettent des violations, y compris les fonctionnaires travaillant dans le parti, l’organisation de masse et les systèmes gouvernementaux afin d’assurer la cohérence.

Le projet de décret a été élaboré par le ministère de l’Intérieur et soumis au gouvernement selon l’option 1.

Le projet de décret prévoit des dispositions supplémentaires concernant les sanctions disciplinaires à l'encontre des fonctionnaires, agents et employés publics retraités ayant commis des infractions pendant leur temps de travail. Il introduit également le principe de sanctions administratives contre les infractions commises pendant le temps de travail des retraités, qui sont mises en œuvre après la décision du Parti concernant les sanctions disciplinaires.

Le ministère de l'Intérieur estime que le projet de règlement garantit la faisabilité, la conformité avec la pratique et la bonne application des réglementations en vigueur. En réalité, la plupart des postes de direction au sein du système des partis, des syndicats et des gouvernements, à tous les niveaux, sont actuellement occupés par des membres du parti. La plupart des infractions graves concernent des personnes ayant occupé des postes de direction. Il est donc nécessaire de limiter les sanctions administratives après les sanctions du parti à ce sujet, afin de garantir un effet dissuasif et de respecter les réglementations du parti. De plus, le projet de règlement permettra d'éviter toute complexité en termes de procédures, de processus et d'autorité, car les conclusions concernant les infractions ont été établies et les modalités des sanctions disciplinaires clairement définies. Il n'est donc pas nécessaire d'appliquer des réglementations concernant la création d'un conseil de discipline, la convocation de réunions, etc., qui sont très difficiles à mettre en œuvre.

En outre, certains estiment que la réglementation relative aux sanctions administratives disciplinaires à l'encontre des cadres, fonctionnaires et agents publics ayant pris leur retraite ou démissionné et ayant commis des infractions durant leur période de service après une sanction disciplinaire du Parti constitue une limitation des sanctions disciplinaires par rapport à la loi. Par conséquent, les cadres, fonctionnaires et agents publics non membres du Parti ayant pris leur retraite ou démissionné et ayant commis des infractions durant leur période de service ne seront pas soumis à des sanctions administratives disciplinaires.

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