Le ministère de l'Intérieur propose de compléter la réglementation sur les mesures disciplinaires à l'encontre des fonctionnaires retraités

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Le projet de décret du ministère de l'Intérieur complète les principes de traitement de la discipline administrative à l'encontre des retraités qui commettent des infractions pendant leur temps de travail.

Sur la base des dispositions de la loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi sur les cadres, les fonctionnaires et la loi sur les employés publics (loi n° 52/2019/QH14) adoptée par la 14e Assemblée nationale lors de la 8e session, le ministère de l'Intérieur a rédigé une soumission et un projet de décret du gouvernement réglementant les mesures disciplinaires à l'encontre des cadres, des fonctionnaires et des employés publics.

Photo d'illustration.

Cependant, des divergences d'opinion subsistaient lors de la rédaction du décret. Plus précisément, la loi de 2008 sur les cadres et les fonctionnaires prévoit quatre formes de discipline pour les cadres : la réprimande, l'avertissement, la révocation et la destitution.

Cependant, actuellement, dans les documents juridiques sur l’appareil organisationnel (tels que la loi sur l’organisation de l’Assemblée nationale, la loi sur l’organisation du gouvernement local), il n’existe que des réglementations sur le licenciement, mais aucune réglementation sur les violations, les procédures et les mesures disciplinaires pour les cas de réprimande, d’avertissement et de licenciement, en particulier pour les cadres au niveau des communes.

Cela crée un vide juridique, ce qui entraîne des difficultés dans le traitement des mesures disciplinaires contre les fonctionnaires, ne garantissant pas le principe de traitement strict des violations et le principe selon lequel les mesures disciplinaires du Parti ne remplacent pas les mesures disciplinaires administratives.

En ce qui concerne cette question, le ministère de l'Intérieur a accepté d'ajouter des réglementations sur le traitement des fonctionnaires dans le décret pour résoudre les difficultés découlant de la mise en œuvre pratique ; en même temps, il vise également à mettre en œuvre correctement les directives du gouvernement et du Premier ministre.

Règlement complémentaire sur les mesures disciplinaires à l'encontre des fonctionnaires retraités

Concernant la méthode de réglementation, deux avis divergent actuellement. Le premier propose de réglementer uniquement l'application des dispositions de ce décret pour traiter les sanctions disciplinaires dans certains cas d'agents ayant commis des infractions non encore réglementées par la loi et les règlements, sans ajouter de réglementation sur les infractions, les formes de sanctions disciplinaires et les procédures de traitement des sanctions disciplinaires spécifiques aux agents.

Actuellement, la réglementation ne s'applique qu'aux cadres permanents occupant des postes électifs dans les organismes d'État (Assemblée nationale, Conseils populaires à tous les niveaux). Les cadres travaillant dans les organismes du Parti, du Front de la Patrie et des organisations sociopolitiques ne rencontrent aucune difficulté ni problème.

Par conséquent, si l'on ajoute des réglementations distinctes pour les fonctionnaires des organismes élus, la discipline du personnel sera divisée en deux mécanismes distincts. La loi sur l'organisation de l'appareil administratif prévoit également des réglementations distinctes concernant les modalités de révocation des fonctionnaires élus. Si cela est stipulé dans ce décret, il sera difficile d'en garantir la cohérence.

De plus, les personnes occupant des fonctions électives et travaillant à temps plein sont toutes membres du parti. Par conséquent, les règles de discipline du parti seront généralement appliquées en premier, suivies de la discipline gouvernementale. À ce moment-là, il y aura une forme de discipline du parti, une décision d'une autorité compétente, et la discipline administrative devra être simple en termes de procédures.

Le deuxième type d’avis suggère de préciser le contenu des mesures disciplinaires (y compris les violations, l’ordre, les procédures applicables et l’autorité applicable) pour tous les fonctionnaires qui commettent des violations, y compris les fonctionnaires travaillant dans le parti, les organisations de masse et les systèmes gouvernementaux afin d’assurer la cohérence.

Le projet de décret a été élaboré par le ministère de l’Intérieur et soumis au gouvernement selon l’option 1.

Le projet de décret prévoit des mesures disciplinaires à l'encontre des cadres, fonctionnaires et employés publics démissionnaires ou retraités ayant commis des infractions pendant leur temps de travail. Il introduit également le principe de sanctions administratives contre les infractions commises pendant le temps de travail des retraités, qui sont mises en œuvre après la prise d'une décision disciplinaire à l'encontre du Parti.

Le ministère de l'Intérieur estime que le projet de règlement est réalisable, conforme à la pratique et garantit la bonne application des réglementations en vigueur. En réalité, la plupart des postes de direction au sein du système des partis, des syndicats et des gouvernements, à tous les niveaux, sont actuellement occupés par des membres du parti. La plupart des infractions graves concernent des personnes ayant occupé des postes de direction. Il est donc nécessaire de limiter les sanctions administratives après les sanctions du parti à ce sujet, afin de garantir un effet dissuasif et de respecter les réglementations du parti. De plus, le projet de règlement évitera toute complexité en termes de procédures, de processus et d'autorité, car la violation a été constatée et la forme des sanctions disciplinaires a été clairement définie. Il n'est donc pas nécessaire d'appliquer des réglementations concernant la création d'un conseil de discipline, la convocation de réunions, etc., qui sont très difficiles à mettre en œuvre.

En outre, certains estiment que la réglementation relative aux sanctions administratives disciplinaires à l'encontre des cadres, fonctionnaires et employés publics ayant pris leur retraite ou démissionné et ayant commis des infractions durant leur période de service après une mesure disciplinaire du Parti constitue une limitation des personnes passibles de sanctions disciplinaires par rapport à la loi. Par conséquent, les cadres, fonctionnaires et employés publics non membres du Parti ayant pris leur retraite ou démissionné et ayant commis des infractions durant leur période de service ne seront pas soumis à des sanctions administratives disciplinaires.

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