Comment seront traitées les violations du droit de se plaindre et de dénoncer ?
(Baonghean.vn) - Tout citoyen a le droit de porter plainte et de dénoncer. Quels actes sont considérés comme des violations du droit de porter plainte et de dénoncer et comment seront-ils traités ? Sujet de préoccupation de M. Tran Dinh Hung (Nghi Loc, Nghe An).
Conformément aux dispositions de l'article 166 du chapitre XV du Code pénal n° 2015 et de la loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles du Code pénal de 2017, le « délit d'atteinte au droit de porter plainte et de dénoncer » est stipulé comme suit :
1. Quiconque commet l'un des actes suivants sera passible d'une rééducation sans détention pouvant aller jusqu'à 3 ans ou d'une peine d'emprisonnement de 6 mois à 3 ans :
a) Utiliser la force, menacer d’utiliser la force ou d’autres actes pour faire obstacle aux plaintes, aux dénonciations, à l’examen et au règlement des plaintes, des dénonciations ou au traitement de la personne faisant l’objet de la plainte ou d’une dénonciation ;
b) Abusant de sa position ou de son pouvoir pour entraver l’exécution des décisions des autorités compétentes chargées d’examiner et de résoudre les plaintes et les dénonciations, causant ainsi un préjudice au plaignant ou au dénonciateur.
2. La commission d'un crime dans l'un des cas suivants est passible d'une peine d'emprisonnement de 2 à 7 ans :
a) Organisé;
b) Représailles contre les plaignants et les dénonciateurs ;
c) Profiter de sa position et de son pouvoir pour commettre les actes spécifiés au point a, alinéa 1 du présent article ;
d) Conduire à des protestations ;
d) Obliger le plaignant ou le dénonciateur à se suicider.
3. Le contrevenant peut également se voir interdire d'occuper certains postes pendant une durée de 1 à 5 ans.
Le délit de violation du droit de porter plainte et de dénoncer, l'une des libertés fondamentales et démocratiques des citoyens, tel que stipulé par la Constitution et la loi. Selon le type de comportement, la peine est aggravée, avec une peine d'emprisonnement de deux à sept ans. Les sanctions complémentaires sont les suivantes : interdiction d'exercer certains emplois de un à cinq ans.