Retard des autorités locales dans la gestion des logements et des terrains excédentaires après la fusion à Nghe An ?
Ce contenu a été communiqué lors de la séance de questions-réponses de la 21e session du 18e Conseil populaire provincial, mandat 2021-2026.

La séance de questions-réponses de la 21e session du Conseil populaire provincial portait sur le groupe de questions relatives à l'organisation des unités administratives au niveau communal, période 2023-2025, et à l'organisation et à la résolution des régimes et politiques concernant les cadres, les fonctionnaires et les travailleurs excédentaires après l'organisation des unités administratives au niveau communal.
Outre la séance de questions-réponses avec le directeur du ministère de l'Intérieur, le directeur du ministère des Finances a également répondu aux questions des délégués du Conseil populaire provincial concernant l'aménagement des installations excédentaires, et le directeur du ministère de l'Éducation et de la Formation a répondu aux questions des délégués du Conseil populaire provincial concernant l'aménagement des écoles et des salles de classe dans les unités fusionnées.

En réponse aux questions soulevées par le président de séance et par les délégués du Conseil populaire provincial, Nguyen Duy Can (ville de Vinh) et Ho Sy Nguyet (district de Quynh Luu), concernant les résultats de l'aménagement des infrastructures durant la période d'organisation administrative 2019-2021 et l'aménagement des infrastructures visant à éviter le gaspillage et à promouvoir leur utilisation durant la période 2023-2025, le directeur du Département des finances, Trinh Thanh Hai, a indiqué : Durant la période 2019-2021 d'aménagement des unités de services publics, des unités administratives communales et des hameaux fusionnés, un total de 4 408 infrastructures doivent être aménagées et gérées ; dont 227 infrastructures communales, 3 996 maisons culturelles et 185 unités de services de district.
Au 4 juillet 2024, 4 269 établissements immobiliers sur 4 408 ont vu leur plan de gestion approuvé par le Comité populaire provincial, soit 96,84 %. Les 139 établissements restants (3,15 %), situés dans les districts de Tuong Duong, Dien Chau, Nghia Dan, Hung Nguyen et Quynh Luu, n'ont pas encore obtenu cette approbation.

Ce retard s'explique par le manque de coordination et d'attention de certaines collectivités locales quant à la finalisation des documents et à l'élaboration des plans post-fusion. Malgré les rappels répétés du Comité populaire provincial et la publication de dix documents d'orientation, ainsi que la publication par le ministère des Finances de vingt documents d'orientation et d'incitation, le retard persiste.
En revanche, les registres fonciers ne sont pas adaptés à l'usage prévu. Par exemple, dans les registres de gestion du cadastre communal, la carte cadastrale actuelle indique toujours « terre agricole ». Par conséquent, pour faire approuver le plan d'aménagement, les collectivités doivent constituer un dossier d'enregistrement foncier et le soumettre au ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement afin de modifier la destination des sols. Cette procédure exige un temps considérable pour la constitution du dossier et le respect des dispositions du droit foncier.

Certaines maisons et certains terrains ne sont pas entourés de clôtures solides ni de limites foncières clairement définies. Il est donc impossible de déterminer avec précision la superficie nécessaire à l'approbation du plan d'aménagement. Les collectivités doivent alors procéder à de nouveaux mesurages, une opération chronophage qui retarde la constitution du cadastre et l'établissement du plan d'aménagement.
Les logements et terrains excédentaires, devenus inutiles pour leurs finalités initiales, doivent être aménagés autrement, par exemple par vente aux enchères ou cession, mais ces aménagements ne sont pas conformes aux plans d'aménagement du territoire et de construction. En effet, les collectivités locales n'ont pas mis à jour et intégré en temps voulu ces biens immobiliers et terrains dans leurs plans d'aménagement du territoire pour la période 2021-2030, leurs plans de construction et leurs plans d'urbanisme rural, en tenant compte de leur nouvelle destination. Par conséquent, le plan d'aménagement ne peut être approuvé sur la base des propositions des collectivités locales.
En réponse aux questions des délégués du Conseil populaire provincial concernant les insuffisances du plan d'utilisation des biens après la fusion, jugé inadapté à l'échelle actuelle, notamment en ce qui concerne les maisons culturelles des communes, des hameaux et des villages, le directeur du Département des finances a indiqué que le Conseil populaire provincial avait adopté la résolution n° 20, en date du 9 décembre 2021, après la fusion. Cette résolution autorise la vente aux enchères de certains biens afin de concentrer les investissements sur la rénovation et la modernisation des autres, et de répondre aux exigences d'utilisation. En cas de difficultés lors de la mise en œuvre, les collectivités locales devront élaborer un plan. Le Département des finances étudiera la situation et envisagera d'apporter un soutien financier si nécessaire.
Répondant aux questions des délégués du Conseil populaire provincial concernant la gestion de la dette publique entre les communes fusionnées, le directeur du département des finances a affirmé : « Depuis 2014, avec le durcissement de la réglementation, la situation d’endettement dans les investissements de construction de base n’existe plus ; pour les communes fusionnées, le principe est qu’avant la fusion, toutes les sources d’investissement dans la construction de capitaux doivent être intégralement gérées. »

Aucune organisation mécanique des écoles
Lors de la séance de questions-réponses, le directeur du Département de l'éducation et de la formation, Thai Van Thanh, a également répondu à la question de la déléguée Tran Thi Thanh Huyen (district de Thanh Chuong) concernant le plan d'organisation des écoles et des classes associé à la planification du réseau scolaire.
Le directeur du département de l'Éducation et de la Formation a déclaré : « L'organisation des écoles après la fusion des unités administratives communales et de district n'est pas automatique, mais dépend de la taille des classes et de la facilité de déplacement des élèves. Il est possible de regrouper deux niveaux d'enseignement primaire et secondaire en une seule école, ou des classes de même niveau en une seule école ; les établissements secondaires comptant 12 classes ou plus conserveront les deux niveaux au sein d'une même unité administrative. »

Le directeur du ministère de l'Éducation et de la Formation a souligné : « Pendant longtemps, nous avons eu l'habitude qu'une seule école par localité et par niveau d'enseignement soit en place. Or, il est courant qu'une localité compte plusieurs écoles pour un même niveau d'enseignement. Le ministère de l'Éducation et de la Formation aura pour mission de se coordonner avec les collectivités locales afin de mettre en œuvre ce dispositif, après avoir vérifié son adéquation et le respect des droits des élèves. »


