Proposition visant à élargir la composition du Conseil d'évaluation dans la loi foncière (modifiée)
(Baonghean.vn) - Le matin du 10 octobre, la délégation de l'Assemblée nationale de la province de Nghe An a tenu une conférence pour recueillir des commentaires sur le projet de loi foncière (modifiée).
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La camarade Thai Thi An Chung, chef adjointe de la délégation provinciale à l'Assemblée nationale, a présidé la conférence. Des experts juridiques et des représentants des ministères, agences et secteurs concernés y ont participé. Photo : My Nga |
Le projet de loi foncière (modifiée) comprend 245 articles et 16 chapitres. Cette modification est nécessaire car la gestion et l'utilisation actuelles des terres présentent encore de nombreuses lacunes, notamment : la planification de l'utilisation des sols manque d'uniformité, d'exhaustivité et de systématisation ; elle est de faible qualité, dépourvue de vision à long terme, ne répond pas aux exigences du développement durable et n'est pas appliquée rigoureusement ; l'accès à la terre pour les organisations et les particuliers, en particulier les minorités ethniques, par le biais de l'attribution et de la location de terres, demeure insuffisant ; la réforme administrative de la gestion foncière ne répond pas aux besoins pratiques ; les plaintes, les dénonciations et les violations de la loi foncière sont nombreuses, mais leur traitement reste limité.
Lors de la conférence, les délégués ont souligné que la loi foncière est une loi importante et complexe, qui influe sur tous les aspects de la vie socio-économique du pays, la défense nationale, la sécurité et la protection de l'environnement. Par conséquent, la loi amendée doit garantir la cohérence, la stabilité et la continuité du système foncier ; elle doit également élaborer des réglementations éprouvées et appliquées efficacement.
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M. Thai Minh Tuan, vice-président du Comité provincial d'accueil des citoyens, a déclaré que les terres forestières devraient être séparées des terres agricoles en raison de leurs différences d'échelle et de finalité. Photo : My Nga |
Commentant la modification de la loi foncière, le représentant du ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement a déclaré qu'il existe un écart important entre le prix affiché des terrains et leur prix réel. Il est donc nécessaire d'améliorer le mécanisme de fixation des prix fonciers selon les principes du marché, ainsi que les mécanismes de contrôle et de supervision exercés par le gouvernement central et le Conseil populaire lors de l'établissement du barème des prix fonciers.
Il est généralement admis que les terres forestières devraient être séparées des terres agricoles afin de respecter leurs différentes finalités. Par ailleurs, il est nécessaire d'améliorer les mécanismes et les politiques de gestion et d'utilisation des terres agricoles, notamment en élargissant les critères et les limites d'acquisition des droits de transfert d'usage, en réglementant les changements d'affectation des terres agricoles et en améliorant l'efficacité de leur utilisation conformément à la planification.
Concernant le rôle du Front de la Patrie, le représentant du Front provincial a déclaré que le projet de loi actuel stipule que le Front ne doit intervenir qu'en cas d'expropriation forcée et de contestation populaire. Or, il est nécessaire de préciser que le Front doit s'impliquer dès l'annonce des expropriations et l'approbation des plans d'indemnisation. Outre le plaidoyer et la persuasion, le Front doit également faire preuve d'esprit critique dès l'élaboration du projet.
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| Des agents de la Division de la gestion des terres du ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement discutent des travaux de gestion des terres. Photo : Thanh Le |
En outre, les avis ont également porté sur plusieurs points, notamment : le renforcement des droits et obligations des citoyens en matière foncière, y compris le droit de participer à la gestion foncière par l’État et le droit de porter plainte et de dénoncer des terres dans des cas spécifiques ; la proposition de réformer les procédures administratives ; le passage d’une gestion par les outils administratifs à une utilisation efficace des outils économiques afin de promouvoir une utilisation raisonnable, efficace et durable des terres ; l’élargissement de la composition du Conseil d’évaluation foncière ; et le renforcement des procédures d’établissement des listes de prix fonciers.
Lors de la conférence, des experts et des gestionnaires ont partagé leurs points de vue sur les lacunes et les limites de la loi foncière et ont formulé de nombreuses recommandations en vue de sa réforme. Sur la base de ces avis, la délégation provinciale à l'Assemblée nationale effectuera une synthèse et soumettra des recommandations aux autorités compétentes afin de perfectionner la politique foncière.





