M. Le Phuoc Thanh prend soin de son fils : Aimer son fils comme ça est dix fois pire que de lui faire du mal !
Dans le cas de M. Le Phuoc Hoai Bao et de Nguyen Xuan Anh, ils ont dû, dans une certaine mesure, subir les conséquences des calculs de leurs parents et prédécesseurs.
Plusieurs responsables viennent d'être sanctionnés et licenciés, ce qui montre que la lutte contre la corruption est très active. L'opinion publique apprécie grandement et exprime sa confiance dans l'intégrité du système politique.
Le public s'intéresse particulièrement aux cas de M. Le Phuoc Hoai Bao (fils de l'ancien secrétaire de Quang Nam) et, avant lui, de Nguyen Xuan Anh (à Da Nang). Tous deux très jeunes, ils ont acquis une renommée précoce. Leurs carrières florissantes sont rares dans ce pays. Leur parcours a fait couler beaucoup d'encre et de débats, et les agences compétentes ont déployé des efforts considérables pour enquêter et inspecter… mais tous ont la même réponse : « suivre la procédure ». Ce n'est que lorsque le Comité central d'inspection est intervenu que la distinction a été clairement établie.
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Auparavant, le ministère de l'Intérieur avait affirmé que la nomination de M. Le Phuoc Hoai Bao était conforme aux procédures. |
Il est facile de constater, à la lumière des résultats d'aujourd'hui, qu'ils sont tous victimes des manigances de leurs propres parents. Ils souhaitent que leurs enfants jouissent de la gloire et de la richesse, mais dans les plus brefs délais. Pour y parvenir, ils usent de leur pouvoir pour ignorer toutes les réglementations et procédures, transformant les blancs en noirs à leur guise… provoquant ainsi une perte de confiance profonde de la société dans le système politique.
Les enfants de fonctionnaires qui deviennent fonctionnaires – si c'est le fruit d'une formation et d'efforts sincères pour acquérir du talent, c'est une bénédiction pour le pays. Mais qu'en est-il réellement ? Ces fonctionnaires et dirigeants, au lieu de former leurs successeurs à la qualité et à l'efficacité, se soucient des intérêts de leur clan, de leur famille et de leurs enfants. Dès qu'ils voient un poste vacant ou une opportunité à exploiter, ils y placent immédiatement leurs enfants et leurs frères et sœurs, que leurs compétences et leurs atouts soient ou non adaptés.
C'est ce mode de travail basé sur l'amitié et les relations qui a conduit la société à perdre confiance dans les dirigeants, en particulier dans la jeune génération. Lorsqu'on lit la décision de nommer un jeune cadre à un poste de direction, on ne se soucie pas de savoir si cette personne a apporté une contribution exceptionnelle à la profession, ni de sa formation… mais on se demande simplement « À qui appartient cet enfant ? » S'il s'agit de l'enfant d'un fonctionnaire, c'est normal, mais s'il s'agit de l'enfant d'un citoyen, on éprouve une certaine admiration, mais on s'interroge encore sur la manière de faire fonctionner le système.
Si l'on y regarde de plus près, il n'y a pas qu'un seul Nguyen Xuan Anh, un seul Le Phuoc Hoai Bao ou une seule Thanh Hoa… mais de nombreux responsables, à tous les niveaux, n'ont pas encore été démasqués. Ils ne sont eux-mêmes, dans une certaine mesure, que des pions, des victimes dans les calculs de leurs parents, les maîtres du « jeu ».
Selon VOV
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