L'Assemblée nationale a discuté de la nécessité de perfectionner le cadre juridique pour promouvoir la science, la technologie et l'innovation.
L'après-midi du 13 mai, l'Assemblée nationale a examiné en séance plénière le projet de loi sur la science, la technologie et l'innovation. Le vice-président de l'Assemblée nationale, Nguyen Duc Hai, a présidé la séance.
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Force motrice centrale du développement dans la nouvelle ère
Le projet de loi sur la science, la technologie et l'innovation (S&I) comprend 8 chapitres et 83 articles (soit 2 articles de plus que la loi de 2013), intégrant davantage de dispositions relatives à l'innovation et en ajustant la structure générale. Cette loi encadre les activités des organismes et des personnes physiques dans le domaine de la S&T ; elle prévoit des mesures visant à assurer le développement de ce secteur et à renforcer la gestion étatique, dans le but d'améliorer la compétitivité nationale, le développement durable, la défense nationale, la sécurité, la qualité de vie et la protection de l'environnement.
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Le projet de loi a pleinement spécifié 6 grands groupes de politiques stratégiques énoncés dans la résolution n° 118/NQ-CP du gouvernement, notamment : l'innovation dans la recherche, le développement et la gestion étatique des sciences, des technologies et de l'innovation ; le développement du potentiel scientifique et technologique ; l'attraction des investissements et la facilitation de l'utilisation du budget dans ce domaine ; la promotion des sciences, des technologies et de l'innovation dans les entreprises et le développement du marché des sciences et des technologies ; l'amélioration de la diffusion des connaissances scientifiques et technologiques ; le renforcement du cadre juridique pour les activités de création d'entreprises innovantes - nouveau contenu pour institutionnaliser la résolution n° 57-NQ/TW.
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Le projet de loi vise à simplifier les procédures administratives, à renforcer le contrôle a posteriori et à promouvoir une transformation numérique globale de la gestion et des activités scientifiques, technologiques et d'innovation. Il encourage le passage d'un contrôle des processus à une évaluation de l'efficacité. À noter que la loi incite les entreprises à investir, à financer la recherche et le développement et à attirer des capitaux extérieurs au budget de l'État.
Promouvoir le rôle des entreprises, développer des ressources humaines de haute qualité
Lors de la séance de débat de l'après-midi du 13 mai, les députés de l'Assemblée nationale ont exprimé leur accord avec la promulgation de la loi sur la science, la technologie et l'innovation, considérant qu'il s'agissait d'une étape nécessaire pour institutionnaliser pleinement et rapidement les orientations du Parti et les politiques de l'État.
L'élaboration de cette loi crée non seulement un cadre juridique cohérent, mais elle jette également les bases du développement durable du pays dans cette nouvelle ère, où la science, la technologie et l'innovation jouent un rôle moteur essentiel.
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Le projet de loi est perçu comme témoignant clairement d'un esprit d'innovation, en levant les obstacles et en éliminant les freins à la gestion et au fonctionnement du système national de science et de technologie. Grâce à de nombreux mécanismes préférentiels et à des politiques novatrices, il vise à mobiliser la participation maximale des organisations et des individus à la recherche, à l'innovation et à l'application des technologies dans les pratiques de production et commerciales.
L'un des points importants est la mise en place d'un mécanisme permettant d'attirer des ressources sociales, notamment du secteur privé, vers les activités scientifiques, technologiques et d'innovation. Au lieu de s'appuyer uniquement sur l'investissement public, le projet de loi encourage la création de modèles de cofinancement et de partenariats public-privé dans la recherche et l'application des technologies. La science et l'innovation sont considérées comme de nouveaux moteurs de croissance durable pour l'économie.
Outre la conception des politiques financières, le développement des ressources humaines en sciences et technologies est également considéré comme un facteur clé. La loi doit instaurer des politiques plus efficaces pour attirer, former, récompenser et valoriser les talents, notamment ceux travaillant dans les instituts de recherche, les universités et les entreprises de haute technologie. Des solutions concrètes sont nécessaires, telles que des exonérations d'impôt sur le revenu, la simplification des procédures pour les experts étrangers et un soutien à la reconversion professionnelle des spécialistes du numérique.
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Une autre question concerne l'identification et la reconnaissance des talents dans les domaines scientifiques. Les critères actuels, tels que les brevets, les prix ou les réussites entrepreneuriales, ne rendent pas compte des spécificités des sciences humaines et sociales. Il est donc nécessaire d'ajouter des critères pertinents, comme l'influence des travaux sur les politiques publiques, leur application dans l'éducation ou leur large diffusion nationale et internationale, afin de garantir l'équité dans l'évaluation et la reconnaissance des contributions des différents domaines scientifiques.
En conclusion de la séance de débat, le vice-président de l'Assemblée nationale, Nguyen Duc Hai, a salué les interventions pertinentes et éclairées des députés, qui ont insisté sur la nécessité de promulguer la loi sur la science, la technologie et l'innovation. Les points suivants ont fait l'objet de commentaires approfondis : l'intitulé du projet de loi, son champ d'application, les personnes concernées, ainsi que les critères, principes et politiques visant à promouvoir le développement de ce domaine essentiel.
Le vice-président de l'Assemblée nationale a souligné que le Comité permanent de l'Assemblée nationale chargera l'organisme de révision de collaborer étroitement avec l'organisme de rédaction et les organismes compétents afin de prendre pleinement en compte les avis, de finaliser le projet de loi et de le soumettre à l'Assemblée nationale pour examen et décision, conformément à la procédure législative.


