Modification de la loi sur le budget de l'État : accroître la décentralisation, la délégation de pouvoir et l'initiative des budgets locaux
Le 26 mai, l'Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur le budget de l'État (modifié) visant à surmonter les limites de la loi actuelle, après plus de huit ans d'application. Ce projet met l'accent sur l'innovation en matière de décentralisation, de délégation de pouvoirs et de renforcement de l'autonomie budgétaire locale.

Après plus de 8 ans de mise en œuvre, la loi sur le budget de l’État de 2015 a apporté une contribution importante à la gestion et à l’utilisation du budget de l’État de manière efficace et transparente, contribuant ainsi de manière importante au développement socio-économique du pays.
Cependant, dans le nouveau contexte, avec les changements dans l’économie, la société et la communauté internationale, la Loi a révélé un certain nombre de limites et d’insuffisances qui doivent être modifiées et complétées pour s’adapter à la réalité et répondre aux exigences du développement et de la croissance à deux chiffres.
Le projet de loi comporte 7 chapitres, comprenant 76 articles, dont 13 sont modifiés et complétés et 14 sont nouvellement ajoutés par rapport à la loi actuelle.

En particulier, le projet de loi propose 5 contenus de décentralisation et de délégation de pouvoir, notamment : Règlement sur l'autorité de l'Assemblée nationale et des Conseils populaires à tous les niveaux dans les localités pour décider des estimations des dépenses du budget de l'État, détaillées en fonction des dépenses d'investissement de développement et des dépenses ordinaires, mais pas pour décider en détail des domaines de l'éducation - formation, formation professionnelle, science, technologie, innovation et transformation numérique ; décider de l'allocation budgétaire pour les ministères, les agences centrales, les agences, les unités et les localités, détaillées en fonction des dépenses d'investissement de développement et des dépenses ordinaires.

Règlement sur l'autorité du gouvernement à ajuster les estimations de recettes et de dépenses d'un certain nombre de ministères, d'organismes centraux et d'un certain nombre de localités (actuellement sous la responsabilité du Comité permanent de l'Assemblée nationale) ; ajuster le déficit et les niveaux d'endettement des collectivités locales décidés par l'Assemblée nationale dans le cadre du déficit budgétaire de l'État (actuellement sous la responsabilité de l'Assemblée nationale).

Complétant les règlements sur les devoirs et pouvoirs des ministres, des chefs des agences de niveau ministériel, des agences gouvernementales et d'autres agences centrales, et des chefs des unités d'estimation budgétaire concernant la responsabilité liée à la préparation, à l'allocation, à l'administration et au règlement du budget de l'État sur demande.
Compléter les règlements sur les tâches et les pouvoirs du Conseil populaire provincial pour être autorisé à émettre un certain nombre de frais et de charges en dehors de la liste prescrite par la loi sur les frais et les charges ; décider des régimes de dépenses budgétaires pour un certain nombre de tâches de dépenses de sécurité sociale, des régimes et des politiques locales ; décider d'assigner au Conseil populaire communal la tâche d'émettre des politiques et des régimes adaptés à la situation réelle de la localité.
Compléter les réglementations relatives à l'ajustement des prévisions budgétaires locales par le Comité populaire (actuellement sous la responsabilité du Comité permanent du Conseil populaire) ; rendre compte aux autorités compétentes sur demande. Pour le Comité populaire provincial, compléter l'autorité de prise de décisions spécifiques sur un certain nombre de régimes, de normes et de normes de dépenses budgétaires assignées par le Conseil populaire.

Lors de la séance de discussion du matin du 26 mai, la majorité des députés de l'Assemblée nationale ont convenu de promulguer la loi sur le budget de l'État (amendée) afin d'institutionnaliser les politiques et orientations du Parti et de l'État en matière de budget de l'État. Il s'agit d'innover dans le mécanisme de décentralisation des sources de revenus et des tâches de dépenses, de garantir le rôle moteur du budget central et de renforcer l'initiative des budgets locaux.
Dans le même temps, les responsabilités et les pouvoirs entre les niveaux central et local sont répartis, liés aux droits et aux responsabilités de chaque niveau selon la devise selon laquelle le niveau qui met en œuvre le plus efficacement et le plus rapidement sera attribué à ce niveau ; la localité décide, la localité fait, la localité est responsable...
Parallèlement, les délégués ont également exprimé leurs avis sur certains contenus. À l'issue de ces discussions, la Commission permanente de l'Assemblée nationale chargera l'organisme de rédaction, l'organisme de contrôle et les organismes concernés d'étudier et d'assimiler les avis exprimés afin d'assimiler pleinement le projet de loi et de le soumettre à l'Assemblée nationale pour examen et décision.
Au cours de la journée de travail, l'Assemblée nationale a écouté la présentation et le rapport sur l'examen du projet de loi sur l'assistance judiciaire en matière pénale ; du projet de loi sur l'assistance judiciaire en matière civile ; et a discuté dans la salle du projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles du Code de procédure civile, de la loi sur la procédure administrative, de la loi sur la justice des mineurs, de la loi sur la faillite et de la loi sur la médiation et le dialogue au tribunal.